28 Jan L’industrie alimentaire nous gave comme des oies
L’industrie alimentaire nous gave comme des oies
Actuellement, tout le monde adopte le même discours qui préconise de « manger équilibré ». C’est ce que l’on répète dans les publicités et les « experts » nous rassurent avec leurs tableaux et leurs chiffres. Mais ce que l’on a tendance à ignorer, c’est que cette façon de s’alimenter est la cause de l’obésité et de nombreux problèmes de santé qui touchent une bonne partie de la population en Europe et un peu partout dans le monde.
Habitude alimentaire inadaptée
Les nutritionnistes sont parmi les premiers à préconiser une alimentation complète. Mais ces recommandations ont fini par créer dans l’esprit des hommes une pyramide alimentaire. Cette représentation montre qu’on doit consommer certains aliments comme les produits animaux et leurs dérivés, les céréales et ceci plusieurs fois par jour.
Si on prend simplement l’exemple des céréales ( qui sont représentées comme la base de l’alimentation), on comprend qu’elles ne devraient pas être consommées plusieurs fois au cours de la même journée, pour la simple raison qu’elles ne sont pas digérées facilement par l’organisme. D’ailleurs, les céréales et les féculents sont soupçonnés d’être à l’origine de certaines maladies comme le diabète, et les problèmes de surpoids.
Pour le lait, on ne saurait oublier que ce produit destiné à nourrir des veaux n’est aujourd’hui qu’un liquide rempli d’hormones, d’antibiotiques, dégraissé et pasteurisé. C’est un aliment de grande consommation, qui se révèle nocif, créant allergies et acidification de nos organismes. En scrutant cette pyramide, on constate que les fruits et légumes sont malgré tout sous-consommés.
Ces pyramides alimentaires sont à mon avis vouées a évoluer car le marché les a mises en place pour nous vendre ce qu’il met dedans sous le couvert d’experts nous assurant une bonne hygiène de vie. Le résultat est un échec que nous payons lourdement au travers des maladies dites de « civilisation ».
Comment mangeait l’homme avant notre ère ?
Il est clair que les différentes méthodes de production adoptées par l’homme au fil du temps ont profondément modifié notre façon de nous alimenter. Plusieurs milliers d’années avant notre ère, l’homme vivait de la chasse et de la cueillette. Son alimentation n’avait donc surement rien à voir avec l’équilibre préconisé de nos jours. On ne peut pas non plus dire qu’il souffrait de malnutrition. Il mangeait des produits de saison et se contentait des aliments disponibles dans la nature. En Europe du Nord par exemple, l’homme se contentait des fruits et légumes pendant les saisons de haute chaleur. Pendant la période de froid, il consommait plus de produits gras comme la viande.
Leur alimentation était donc très simple. Ça l’était tellement qu’il pouvait se contenter d’un seul type d’aliment pour attendre l’autre saison. Cette méthode d’alimentation sobre lui apportait tout ce dont il avait besoin en matière d’énergie et de force physique. Il n’était pas du tout en surpoids et avait plutôt un physique d’athlète. Les hommes préhistoriques ne consommaient surement pas de lait et encore moins des céréales. Au vu des problèmes que rencontre l’homme au 21e siècle, il est plus que nécessaire qu’il s’inspire de la méthode de ses ancêtres.
De quoi a besoin le corps de l’homme
Selon les nutritionnistes, il faut nettement mesurer ce qu’on consomme. Pourtant, compter ne sert pas à grand-chose. Ce n’est en réalité qu’une intellectualisation de l’alimentation qui n’aide pas vraiment l’homme, pire, elle ne correspond pas à ses besoins nutritionnels. Elle permet seulement aux industriels de gérer des stocks et le cours des denrées mondiales.
Les besoins de l’homme varient d’un individu à l’autre, c’est-à-dire, d’un sexe à l’autre ou encore du niveau d’activité physique de chacun. L’homme qui est en bonne santé ne peut pas manger de la même manière que celui qui est malade, ainsi la capacité d’assimilation de la muqueuse intestinale diffère d’un homme à l’autre. En réalité, chacun devrait manger en fonction de ses propres besoins et ressenti, mais sans verser dans l’excès.
Une bonne piste, l’alimentation vivante
L’alimentation vivante semble apporter de façon simple des résultats concrets sur différentes pathologies. Le Dr Seignalet fût un des premiers à faire le lien entre l’état de notre biot intestinal et notre santé globale. Il a mis en évidence les problèmes de porosité intestinale directement liés au dérèglement de notre système immunitaire. Il a constaté sur des centaines de patients l’interêt d’inclure un maximum d’aliments crus .
D’autres chercheurs avant lui avaient parlé de leucocytose digestive. Elle se définie comme étant un accroissement instantané des globules blancs dans le sang. Le système immunitaire réagit violemment contre des intrus pour conserver l’intégrité du sang. Cette réaction s’observe à chaque fois que l’on mange des aliments cuits et n’apparait pas lorsque l’on mange des aliments crus. A long terme, cette réaction épuise le système immunitaire.
Bonne nouvelle
- Le phénomène de leucocytose est absent lorsque l’on mange cru
- Manger 50% cru à chaque repas évite de déclencher l’alerte
- Commencer les repas par du cru évite ou limite la réaction
L’alimentation vivante est une piste intéressante à explorer même si elle est à contre courant des lobbies industriels.
Quel est votre point de vue sur la question de la manipulation nutritionnelle qui nous est soumise quotidiennement au travers des médias?
Isabellile
Articles publiés à 16:51h, 10 marsBonjour !
Je partage complètement votre point de vue sur la manipulation nutritionnelle qui nous est soumise quotidiennement au travers des médias et de l’alimentation qui nous est proposée dans les principaux commerces, hypermarchés… Vive le potager !