11 Juin Opportuniste, omnivore ou végétarien?
Opportuniste, omnivore ou végétarien ?
Le grand débat de ce début de siècle est aussi un sujet qui peut faire tourner au vinaigre votre soirée familiale ou amicale ! L’espèce humaine est elle omnivore ou végétarienne ? Je n’ai pas vraiment envie de remettre sur le tapis tout ce qui a pu déjà se dire, ou se démontrer. Je me suis rendu compte qu’en fonction du choix personnel de chacun, il était facile de trouver les arguments et les théories qui les soutiennent. Nous savons tous maintenant qu’avec internet on peut trouver tout et son contraire. Et ce à propos de n’importe quel sujet. Il appartient donc bien à chacun de se faire son point de vue. Mais quand même, une chose me titille !
Pourquoi devrions-nous être omnivores ou végétariens ?
Pourquoi devrions-nous être limités à manger ceci ou cela ? Et puisque certains nous mettent au même rang que les animaux, est-ce que ces derniers se posent autant de questions que nous au moment d’ingurgiter leur repas ?
– « Ai-je eu ma ration de B12 aujourd’hui ? – Mes oméga 3 ? – Toutes les vitamines nécessaires à mon pelage ? etc. »
Ou encore au moment de sacrifier une autre espèce pour subvenir à ses besoins ?
– « Et toi, le mouton, d’où arrives-tu ? – Tu as mangé quoi ces derniers temps ? – Du bio rassure-moi ! – Tu préfères que je te zigouille de façon halal ou casher ? »
La différence avec les animaux
La grande différence avec les « animaux », c’est que nous nous posons beaucoup de questions. Et pas forcément les bonnes. Ainsi, notre premier problème insoluble est celui de notre mode de vie. Est-il celui prévu pour notre espèce ? Ici, on peut partir très loin dans le débat, mais on va se recentrer tout de suite sur la nourriture.
Allez ! On enlève notre mode de vie actuel et d’un coup de baguette magique, plus besoin d’aller au boulot et plus besoin d’argent non plus étant donné que le coup de baguette magique a aussi fait disparaître tous nos temples de consommations (ça fait de la place d’ailleurs c’est dingue !). Ainsi, le soleil réchauffe notre peau douce et fragile et il va bientôt être l’heure de se mettre quelque chose sous la dent. J’avais oublié que les gosses étant tout petits, il allait donc aussi falloir leur trouver quelque chose à grignoter.
Le plus simple est de ramasser ce que l’on trouve. Seulement cette année, avec l’hiver qui n’en finit pas, la cueillette est bien maigre. Tiens donc une carcasse de gibier à l’abandon, ni vu ni connu je t’embrouille cela fera l’affaire pour la journée ! Voilà je vais pouvoir retourner faire la sieste et demain sera un autre jour.
Le plus grand opportuniste de la planète
C’est là que je me dis : « l’homme est surement un opportuniste de première classe ». Comme il gamberge quand même différemment dans le règne animal, il s’adapte en élaborant des stratégies toujours plus ingénieuses pour subvenir à ses besoins. C’est ainsi que, de fil en aiguille, nous en sommes arrivés à la situation actuelle.
Alors, répondre à la question du départ de façon certaine… et bien je pense sincèrement que nous sommes des opportunistes. On va là où ça nous arrange et dans les limites de notre survie. Je suis donc certaine que le végétarisme est la nouvelle voie que l’on empruntera. Tout simplement parce que ce qui se passe aujourd’hui avec l’élevage n’a aucun avenir durable (il n’est pas certain qu’on le connaisse à l’échelle d’une vie humaine, ce végétarisme planétaire !). Les scandales alimentaires ne cesseront pas tant que l’on continuera à marcher sur la tête en mangeant n’importe quoi. Les allergies alimentaires continueront aussi à exploser. L’espèce humaine se remettra-t-elle de tout ça ?
Pour ou contre la viande dans son assiette ?
Une seule chose à dire, si vous mettez encore de la viande à vos menus, ne vous trompez pas sur sa provenance ! Mangez-en moins, voire beaucoup moins. Exigez de la viande française élevée de façon traditionnelle, c’est à dire à l’herbage. Ce n’est pas le même prix qu’en grande surface, mais vous soutiendrez ainsi les éleveurs qui aiment leur travail et qui tendent à disparaître face aux géants de l’agro-alimentaire. Entre nous, s’il n’y avait pas eu la dérive à laquelle nous assistons aujourd’hui (élevages intensifs, surconsommation, maltraitance) et bien nous aurions certainement tous de temps en temps de la viande à manger et l’on ne se poserait alors pas de questions !
Vous n’avez peut être pas le même point de vue. Toutes les idées m’intéressant, n’hésitez donc pas à laisser un commentaire ci-dessous.
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Cassie
Articles publiés à 02:55h, 16 juinOui, nous allons avoir du boulot de réadaptation à la vie sauvage avant de devenir tous végétariens, car pour stopper totalement les pré-levages de viandes, il nous faudra par là-même réadapter tout nos animaux de compagnie à la vie sauvage (car nous les avons malheureusement rendus dépendants de nous) pour qu’ils puissent se nourrir à nouveau tout seul et naturellement et reprennent leur autonomie alimentaire. Ensuite chacun devra se battre pour récupérer un mètre carré de terre saine pour pouvoir cultiver son végétal alimentaire et redevenir maître de sa propre alimentation. Un seul but commun, reprendre son alimentation personnelle en main et ne plus laisser les autres nous nourrir à notre place. Car si nous réfléchissons, nous avons rendus les animaux de compagnie dépendants de nous par la nourriture… alors si je dépends de quelqu’un d’autre pour me nourrir, je suis dépendante de ce qu’il produira comme nourriture… oups! cela fait -il de moi son animal de compagnie? Non, par contre cela fait des agriculteurs exténués de trimer sur une terre sur-exploitée pour nous nourrir tous et cela fait de nous des consommateurs dépendants, et de plus exigeants sur la qualité et tout et tout… Épuisés que nous somme à ne plus savoir que manger, car nous ne savons plus vraiment, comment cela pousse, ni d’où ça vient exactement. Nous perdons les informations, nous remettons notre alimentation dans les mains des autres et nous perdons notre indépendance vitale sur nos besoins primaires! Respirer, boire, dormir, manger et protéger notre corps des agressions extérieures. Recentrons-nous sur nos essentiels et reprenons-notre propre vie en main en refaisant connaissance avec ce qu’est notre vrai nature, en gardant les pieds sur terre, et en nous rappelant que, même s’il est possible qu’il y ait autre chose autre part, ici et maintenant, c’est elle qui nous permet la vie! Alors protégeons notre air, notre eau, construisons éco-logique, petit, durable et sain, cultivons individuellement notre lopin de terre, et utilisons nos connaissances et nos esprits scientifiques pour apprendre, étudier et protéger la nature pour n’utiliser que ce qu’elle nous offre en abondance dans le temps et le respect de sa saisonnalité, de son rythme et de sa biodiversité, sans la forcer. Que l’équilibre de la vie sur notre planète soit notre priorité pour notre survie et non pas l’argent ou tout autres inventions qui vient de l’homme et qui finira par nous tuer tous! Remettons-nous à notre place ce n’est pas à nous de diriger la nature, c’est à nous à nous mettre à l’écoute de la nature et à remarquer qu’elle est déséquilibrée par nos comportements. Et moi aussi, tiens, je ne sais plus comment agir, je ne me sent pas bien… Tient c’est bizarre… c’est comme si je dépendait d’elle…
Cilou
Articles publiés à 08:12h, 16 juinMerci pour ce très beau commentaire qui raisonne bien avec le fond de mes pensées. Nous sommes je crois de plus en plus nombreux à nous sentir un peu paumés dans ce monde qui tourne à l’envers. Faisons au mieux, mais cela sera t-il suffisant pour ne pas aller dans le mur? Au sujet des animaux de compagnie, je vous rejoint également, nous avons d’ailleurs décidé il y a maintenant au moins 15 ans de cela de ne plus en avoir sauf quelques poules qui gambadent et nous fournissent quelques oeufs ( je ne mange que leurs oeufs, je n’ai même plus confiance dans les oeufs estampillés « bio ») Souvent je me demande quel serait mon ressenti aujourd’hui si je n’avais jamais mis les pieds sur les chemins de côté?…car se sentir impuissant n’est pas vraiment toujours confortable !
JULIEN Georges
Articles publiés à 09:05h, 12 juinplutôt d’accord avec ce point de vue d’autant que n’étant pas spécialement » viandard » cela ne me gène pas du tout de manger peu de viande mais de la choisir bonne. Le poisson présente aussi quelque intérêt sur le plan nutritionnel. A ne pas oublier